Rares sont les Maisons de Champagne comme Taittinger qui portent encore le nom de leurs propriétaires.Taittinger, c’est avant tout l’histoire d’une famille exigeante et passionnée, qui a fait le choix de ne jamais faire de compromis sur la qualité. C’est dans la grande proportion de Chardonnay utilisée pour l’élaboration de ses différentes cuvées que réside le secret du style si caractéristique du ChampagneTaittinger, tout en finesse et élégance, reconnaissable à travers le monde.
Le Champagne Taittinger a célébré hier avec émotion la venue du Tsar russe Pierre 1er le Grand à Reims le 22 juin 1717 et plus particulièrement dans l’Abbaye Saint-Nicaise, lieu actuel des caves de la maison.
Personnage historique très ouvert aux cultures étrangères et particulièrement attiré par les phénomènes scienti ques et mystiques, les énigmes, il était venu observer un pilier de l’édifice qui avait la réputation de trembler lorsqu’une des cloches sonnait.
Une occasion unique de réunir les descendants de cet illustre personnage. Le Prince et la Princesse George Yourievsky ont ainsi pu se glisser dans les pas de leur ancêtre.
L’Ambassadeur de Russie, Alexandre Orlov, est venu également nourrir l’illustration du lien historique et politique qui existe depuis bien longtemps entre la France et la Russie, manifestant ouvertement le souhait que cette amitié soit nourrie et puisse ainsi perdurer.Voeux repris en choeur par Arnaud Robinet, Maire de Reims.
Une cérémonie au cours de laquelle une icône créée dans la plus pure tradition Russe par l’artiste Marie Courbe-Michollet fut dévoilée. Elle représente Saint Nicaise et Sainte Eutropie, frère et soeur massacrés par les barbares en 407, à l’origine d’une église édi ée sur le site de l’actuelle Cathédrale de Reims et consacrée à la Sainte-Vierge. Après le rappel de cette histoire tragique, un prêtre chrétien orthodoxe vint bénir l’icône con ant ainsi ce lieu momentanément emprunt de piété à la grâce de Dieu.
Le lien entre la maison Taittinger et l’âme russe était hier palpable à travers l’attention soutenue que Pierre-EmmanuelTaittinger a portée à chacun des détails. Comme il a su le rappeler, la Russie a toujours été au coeur de la trajectoire de cette famille : « Mon frère s’appelle Vladimir. Ma mère a toujours baigné dans la littérature et l’art russe... Mon père avait accueilli Nikita Khrouchtchev». Ces aveux sincères et cette affection ont sûrement suscité l’envie de faire de ce jour un instant exceptionnel d’amitié.
C’est au son de la balalaïka, lors d’un banquet donné le même jour à la Demeure des Comtes de Champagne, qu’une bouteille de Brut Réserve, ornée d’or et gravée de lignes suggérant le travail d’orfèvre de l’illustre joallier Pierre-Karl Fabergé, a été présentée.
Conçu à 500 exemplaires, ce flacon est le parfait symbole de l’attachement du Champagne Taittinger à la Russie et à ce Tsar précurseur, qui est venu chercher dans sa curiosité et son ouverture, un grand destin pour sa patrie.