Alan Seeger, poète, est né le 22 juin 1888 à New-York. Diplômé de Harvard, il étudie à la Sorbonne en 1914 lors de la déclaration de la guerre. Parlant et écrivant couramment notre langue, imprégné de culture française, il rejoint avec quelques autres camarades américains le Régiment de Marche de la Légion Etrangère, précédant ainsi de plus de deux ans l’engagement massif de leurs compatriotes en 1917.

Du début du conflit jusqu’à sa mort le 4 juillet 1916 à Belloy-en-Santerre, il consigne, que ce soit par lettres ou en poèmes, ses impressions, ses émotions sur cette période bouleversante. Soldat, il ne se dépare jamais d’un calme extraordinaire, d’une vie intellectuelle intense et d’une résolution sans cesse renouvelée d’accomplir son devoir jusqu’au bout. Jusqu’au rendez-vous suprême qu’il perçoit clairement comme l’achèvement d’une vie glorieuse et d’un idéal accompli. Il avait 28 ans.
C’est en 1915 qu’il écrit dans les tranchées deux poèmes importants, « J’ai rendez-vous avec la mort » et « Champagne », texte joyeux adressé aux générations futures pour qu’elles se rappellent du sacrifice de ceux qui sont morts pour la Liberté.

L’original de ce poème a été acquis par le Champagne Taittinger auprès d’un couple de collectionneurs passionné par le destin et l’oeuvre magnifique de ce héros américain symbolisant au plus haut niveau les valeurs qui unissent les Etats-Unis et la France.

Le nom d’Alan Seeger fut le premier mentionné dans le discours du Président de la République Française, Monsieur Emmanuel Macron, devant le Congrès américain lors de sa récente visite d’Etat. Par ailleurs, il se trouve Place des Etats-Unis à Paris une statue à la mémoire de cet écrivain légionnaire et de ses compagnons.
Pierre-Emmanuel Taittinger, Président de la Société du même nom, a souhaité que ce document exceptionnel fasse dorénavant partie du patrimoine Français et Champenois.